BarrJo

Cette dernière matinée de décembre 2010, au beau milieu d’une semaine de vacances, comme un calme après la tempête des cadeaux et avant la bourrasque des SMS, m’offre le grand luxe de m’attaquer à un petit palmarès personnel de ce millésime musical 2010. Preuve que ce blog n’est pas mort. En tout cas pas encore ! ;-)

Dans la catégorie des “attendus qui n’ont vraiment pas déçus” : Tété “Le Premier Clair De L’Aube“, Ray Lamontagne “God Willin’ & the Creek Don’t Rise“, Patrice “One“

Dans la catégorie des “retours inattendus qui font plaisir” : Louis Chédid “On Ne Dit Jamais Assez Aux Gens Qu’On Aime Qu’On Les Aime“, Jean-Louis Aubert “Roc’ Eclair“, Gaetan Roussel “Ginger” (meilleur single 2010 haut la main avec “Help myself”)

Dans la catégorie du “très bon travail mais peut mieux faire” : Asa “Beautiful Imperfection“, Tiken Jah Fakoly “African Revolution, Matthieu Boogaerts “A La Java“, Hocus Pocus “16 Pièces“, Abd Al Malik “Château Rouge“

Dans la catégorie du “syndrôme de l’album qui n’arrive pas à la cheville du précédent” : Cocoon “Where The Oceans Ends” (passé rapidement du statut de “plus grosse attente” à “plus grosse déception”), Yodelice “Cardioid” (pas si étonnant), Syd Matters “Brotherocean“

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Chère Morgane,
Cher Mark,
Cher Cocoon qui sortez bientôt votre 2ème album,

Pop acoustique, folk, anti-folk, alter-folk (?!), dites à Herman d’appeler ça comme il veut mais j’adore votre musique. Des guitares sèches, deux belles voix et des mélodies entraînantes qui déchirent, c’est peut-être le genre musical à la mode chez les pseudo-Bobos de mon espèce, je ne sais pas, mais ce qui est certain que c’est ma came depuis belle lurette. Depuis plus de deux ans, “My Friends All Died In A Plane Crash” a d’ailleurs tourné des milliers de fois, et plus encore, sur la platine du salon familial.

J’ai appris récemment que votre nouvel opus sortira le 25 octobre prochain, et je suis d’ores et déjà emballé par le single Comets. Autant dire qu’il y a de grandes chances pour que je saute sur “Where the Oceans End” dès le jour de sa sortie.

Si je vous écris, c’est que j’ai quand même une petite requête à vous faire. Quel culot vous allez me dire, mais à la fois je fais ça pour votre bien (mais si mais si), et puis bon, c’est mon blog et je fais ce que je veux d’abord. Bon, alors voilà : Y aurait-il tout simplement moyen de ne pas autoriser l’utilisation de vos nouveaux morceaux à toutes les pubs et émissions télé de France et de Navarre, comme ça a malheureusement été le cas avec les précédents singles (Chupee en particulier, mais pas que) ? Car oui oui oui, trois fois oui donc, j’adore votre musique, mais au bout d’un moment, vous entendre me vanter indirectement des yaourts, des émissions de déco, des émissions de recherche d’appartement et des reportages pseudo-sportifs… je vous l’avoue, ça gâche mon plaisir (cf mon billet concernant “New Soul” de Yael Naïm).

Alors dîtes, qu’en pensez-vous ? Topez-là ?

Sans rancune en tout cas.
Et bises à Morgane (pas toi Mark, tu piques).

D’abord, les vinyles de mon père. Entre un Otis Redding, deux Brassens, et une dizaine de Graëme Allwright, depuis toujours les disques de Bob Dylan ont résonné à la maison. Le 33 tours du protestataire “The Times They Are A-Changin” a tout particulièrement bercé mes jeunes années. Guitare sèche, harmonica et voix nasillarde reconnaissable entre toutes, je ne comprenais pas grand chose mais je crois bien que j’entendais. C’est bien après que j’ai découvert que ce Dylan-là avait ensuite inventé le rock avant de mourir, ou presque, au début des seventies. Lire la suite »